Teresa, Alicia, Julia et Araceli sont quatre nonagénaires dont les vies apparemment ordinaires cachent des destins extraordinaires. Marquées par l’exil et le déracinement, d’Espagne en URSS puis à Cuba, elles ont aussi eu le privilège d’accéder à un développement professionnel auquel peu de femmes pouvaient prétendre dans l’Espagne de Franco. Leurs souvenirs portent l’empreinte de la séparation, de la faim, du froid, de l’horreur de la guerre mais aussi d’une vie pleine et accomplie.